(BFM Bourse) - Malgré des signes de frémissement, le marché automobile n'est pas tiré d'affaire. Interrogé par Les Echos, Patrick Pélata, directeur général délégué de Renault, estime vendredi que « nous sommes toujours au fond de la crise »
Le dirigeant revient sur les mesures de chômage partiel mises en place par le groupe, et explique qu'elles sont préférables à des licenciements, « dont le coût social est très élevé. Après un récent plan 6 000 départs volontaires, nous tenons à conserver les compétences en place », ajoute-t-il.
Au-delà de la question des économies de coûts, Renault entend tirer des enseignements de la crise, en se transformant en profondeur. « Cette crise a été une alerte et un révélateur de dysfonctionnements, ajoute Patrick Pélata. Elle a montré que nous n'étions pas bons sur l'ensemble de nos coûts fixes. Ces événements doivent être le moyen de pousser l'entreprise à se simplifier en profondeur ».
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