(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce mercredi à Londres, l'once d'or fin cotait 1.175,75 dollars (- 2,25 dollars par rapport au fixing fixing d'hier après-midi) et 1.048,9 euros (- 6,7 euros).
Les spécialistes de Commerzbank attribuent le nouvel accès de baisse de l'or de ces derniers jours à l'appréciation parallèle du dollar, sa principale devise de négoce et de production.
En attendant, les réunions se multiplient en Europe à propos de la Grèce, la perspective d'un accord - même bancal - suscitant un certain consensus.
Les courtiers londoniens de Triland Metals s'offrent une petite mise en perspective : 'l'on serait tenté de pardonner à celui qui pense que pas grand-chose n'a changé ces deux dernières semaines : les taux d'intérêt restent à des niveaux historiquement bas, et les bureaucrates européens passent leur à ressasser des histoires d'argent grec qui n'est plus là'.
Puis Triland invite à se souvenir de la situation d'il y a cinq ans, alors que l'existence même de la zone euro suscitait de vives inquiétudes : 'nous étions alors dans le même bateau', estiment les courtiers. 'Mais le cours de l'or est aujourd'hui inférieur du tiers à ce qu'il était alors', constatent-ils.
'La question de la viabilité de la monnaie unique européenne est clairement posée, (...) et peut-être que la 'solution' anticipée au problème grec ne sera pas un élément si positif pour l'euro, après tout', conjecturent-ils enfin.
Même si pour l'instant, le différentiel de taux entre ceux des Etats-Unis et ceux de la zone euro continue de 'piloter' les marchés financiers, euro en tête.
Rien de neuf du côté de l'encours du SPDR Gold Shares, stable hier soir à son plus haut niveau depuis début mai, à 705,5 tonnes.
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