(CercleFinance.com) - Après avoir frôlé les 1.200 dollars, voilà l'once revenue, après la dernière annonce de la Fed, sous les 1.150 dollars. Au terme du premier fixing de ce jour sur le marché de référence de Londres, l'once d'or cotait 1.147,75 dollars (- 0,85 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.042,7 euros (- 5,4euros).
'L'or et l'argent essaient de digérer le communiqué plus 'faucon' que prévu publié par la Réserve fédérale américaine mercredi soir', commentent ce matin les analystes Matières premières de Commerzbank.
Cette éventualité n'est a priori pas positive pour le cours de l'or : si la Fed relève ses taux courts - ce qui serait une première depuis juin 2006 - à partir de décembre prochain, les taux d'intérêt à long terme devraient eux aussi suivre le mouvement.
Ce qui serait, d'un point de vue financier, défavorable à l'or : en effet, le métal jaune ne produit aucun rendement et ne détache pas de dividende (il constitue une réserve de valeur, et c'est à peu près tout). Si les rendements des obligations venaient à augmenter, elles creuseraient ainsi l'écart entre leur rapport et celui de l'or (0%), ce qui serait défavorable à ce dernier.
Rien de neuf pour l'encours de lingots formant la contrepartie du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, stable hier à 694,3 tonnes. Ce niveau fait partie des indicateurs utilisés pour jauger de l'appétit des investisseurs haussiers sur le métal jaune.
EG
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