(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce vendredi sur le marché de Londres, l'once d'or cotait 1.213,05 dollars (- 8,9 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.129 euros (- 0,6 euro).
L'once se tassait donc en cette fin de semaine mais n'en reste pas moins a à peine plus de dix dollars du sommet annuel atteint hier matin. “Donald Trump est bon pour l'or puisque le métal précieux a atteint son plus haut niveau depuis le 22 novembre hier”, constatent d'ailleurs les analystes de Saxo Banque.
Certes, à Londres, l'once cotait plus de 1.300 dollars le 9 novembre dernier, soit juste avant l'annonce de la victoire de Donald Trump aux présidentielles américaines. Depuis lors, le rendement du T-Note américain à dix ans est grimpé de 1,85% jusqu'à 2,47% à ce jour. Puisque par définition l'or procure un rendement nul, il tend à être délaissé lorsque le rapport des produits de taux se tend, et accroît ainsi le coût d'opportunité de sa détention.
Cependant, et malgré le maintien des taux longs à un niveau élevé, l'once s'est sensiblement redressée depuis les 1.120 dollars frôlés mi-décembre. Du “Trumptimisme”, les opérateurs sont passés aux doutes après les décisions controversées annoncées par le nouveau président depuis son investiture, le 20 janvier dernier.
Par ailleurs, le Conseil mondial de l'Or a indiqué qu'en 2016, la demande globale d'or avait augmenté de 2% à 4.309 tonnes, soit un sommet en trois ans. “La hausse est entièrement attribuable à la demande d'investissement”, commentent les spécialistes de Commerzbank, notamment celle destinée aux ETF aurifères.
EG
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