(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing de ce mardi à Londres, l'once d'or cotait 1.179,25 dollars (- 6,25 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.098,8 euros (+ 3,7 euros).
Notons que l'euro recule ce midi de 0,7% à 1,0753 contre le dollar, principale devise de production et de négoce du métal jaune.
De plus la question des taux d'intérêt, centrale pour l'or qui ne procure aucun rendement, reste un facteur puissamment négatif. Comme le rappellent des analystes canadiens, 'la présidente de la Fed, Janet Yellen, a rappelé qu'un relèvement des taux directeurs était d'actualité cette année”, une première depuis fin 2008, alors que la dynamique de l'économie américaine s'améliore.
En outre, malgré les tensions qui émaillent le Moyen-Orient et qui touchent maintenant le Yémen, les négociations avec l'Iran pourraient déboucher sur un accord d'apaisement qui pourrait conduire Téhéran à se réinsérer progressivement dans le “concert des nations”, notamment en matière d'exportation de pétrole.
Mais comme nuancent les spécialistes de Saxo Banque, “certains analystes restent positifs pour une hausse des prix sur le métal, les mesures d'assouplissement quantitatif en dehors des États-Unis, l'évolution de la géopolitique, la déréglementation de l'Inde, et la demande des consommateurs chinois sont évoquées dans leurs arguments.”
Rien à signaler du côté de l'encours des lingots adossé à l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, toujours stable hie soir à 737,2 tonnes. Il s'agit cependant de son plus bas niveau depuis mi-janvier.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment que l'impossibilité de l'once à tenir les 1.220 dollars ces derniers jours devrait la renvoyer dans la zone des 1.142, soit le point bas de mars. 'La tendance globale reste brassière', indiquent les spécialistes.
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