(CercleFinance.com) - Si les derniers jours se sont soldés par des hausses du prix du métal jaune, elles restent modestes. Au terme du premier fixing de ce jour à Londres, l'once d'or fin cotait 1.140 dollars (- 2,3 dollars par rapport au fixing fixing d'hier après-midi) et 1.010,7 euros (- 2,6 euros).
Autant dire que l'or, présumée valeur refuge, profite bien peu du sérieux assombrissement des perspectives macroéconomiques. Après le trouble financier chinois de l'été, la croissance mondiale est bien partie pour ralentir, émergents en tête, ce qui devrait entraîner des révisions en baisse des prévisions.
C'est d'ailleurs ce dont que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a avertit hier. En clair, les 3,3% de hausse du PIB mondial attendus par le Fonds en 2015 (selon ses prévisions de juillet, déjà abaissées de 0,2 point par rapport à l'édition précédente) seront de nouveau abaissés sous peu.
On peut relever que les achats d'or de précaution semblent de retour aux Etats-Unis. L'US Mint, l'atelier monétaire fédéral qui frappe notamment les célèbres pièces Eagles d'une once (en or et en argent), a vendu l'équivalent de 101.500 onces de pièces d'or au mois d'août, soit quatre fois plus que lors du même mois en 2014. Il s'agit aussi du second record mensuel de l'année, soulignent les spécialistes de Commerzbank.
Pas de changement en revanche pour l'encours de lingots formant la contrepartie du SPDR Gold Shares, stable mardi soir à 682,6 tonnes.
D'un point de vue technique, les analystes de ScotiaMocatta estiment que malgré ses séances de rebond, la tendance reste baissière. Seule une clôture au-dessus de 1.168 signerait le début d'une hausse, estiment les spécialistes.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.