(CercleFinance.com) - Au terme premier fixing de ce jeudi sur le marché de Londres, l'once d'or cotait 1.295 dollars (+ 0,5 dollar par rapport au fixing d'hier après-midi) et 966,9 euros (- 0,7 euro).
Le 'summer lull' (la torpeur estivale) semble de mise pour le cours du métal jaune puisque selon les fixings de Londres, depuis le 15 juillet, les prix n'ont varié qu'entre 1.292,50 et 1.312 dollars.
Certes, les tensions géopolitiques, d'Ukraine à Gaza en passant par l'Irak et Tripoli, ne manquent pas. En outre, l'Argentine a de nouveau fait défaut sur sa dette souveraine.
Cependant, de bonnes nouvelles proviennent toujours de la conjoncture américaine, qui reste la locomotive de l'économie mondiale, quand la Chine se porte mieux. La croissance du PIB américain au 2e trimestre, qui à 4% a sensiblement dépassé les anticipations, contribue à soutenir le dollar. Contre l'euro l'euro, la devise américaine, qui est aussi la plus utilisée pour les échanges d'or, se traite d'ailleurs à un sommet de huit mois.
La Fed a en outre de nouveau réduit ses rachats d'actifs obligataires, et selon nombre de courtiers, elle pourrait annoncer leur arrêt total fin octobre. Or l'extension du bilan de la Fed a souvent été cité comme un argument haussier pour l'or.
Chez Triland Metals, on relève en outre que les volumes d'échanges sur le marché de l'or sont plutôt faibles.
Toujours rien de neuf du côté de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, dont l'encours était stable hier à 801,8 tonnes.
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