(CercleFinance.com) - Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.224,05 dollars (+ 20,4 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.131,9 euros (+ 11,4 euros).
Jamais en ce début d'année 2017, qu'elle a commencé sous 1.150 dollars, l'once n'avait valu autant. La sensibilité de l'or au niveau des taux d'intérêts, fortement remontés depuis la fin de l'année dernière, semble s'émousser : en effet, à 2,46% ce midi, le rendement du T-Note américain a dix ans est pratiquement le même que celui constaté au début du mois (2,44%).
Les analystes Matières premières de Commerzbank soulignent que le métal jaune a également résisté, hier, à l'annonce de créations d'emplois américaines supérieures aux attentes aux Etats-Unis, selon l'institut ADP. Idem pour l'indicateur ISM de janvier.
Selon les spécialistes, le 'déclic' haussier de l'once provient du maintien, hier soir, de sa politique monétaire par la Réserve fédérale américaine. “La banque centrale n'a de plus donné aucune indication du moment auquel une hausse de taux surviendra”, ajoutent les spécialistes. Ce qui a entraîné une baisse du dollar, devise de référence pour l'once.
Signalons aussi qu'hier, les investisseurs américains semblent avoir retrouvé - un peu - goût à l'or. L'encours du SPDR Gold Shares, le premier de ces produits financiers permettant de s'exposer à l'or depuis la Bourse, est enfin remonté : + 10,7 tonnes par rapport à la veille, à 809,7 tonnes. Il s'agit de sa première augmentation depuis l'investiture de Donald Trump.
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