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Oncodesign : Fort de revenus records en 2021, Oncodesign veut rendre ses atouts plus lisibles

jeudi 27 janvier 2022 à 17h55
Les revenus d'Oncodesign ont encore progressé en 2021

(BFM Bourse) - L’activité de recherche externalisée (CRO) a boosté le chiffre d’affaires de la firme bourguignonne à plus de 30 millions d’euros, tandis que son carnet de commandes a crû encore plus rapidement que les facturations. En 2022, Oncodesign compte donc poursuivre sa croissance tout en poursuivant sa structuration en trois entités mieux valorisables en Bourse, distinguant l’activité biotech au sens strict.

"Nous ne sommes pas une sorte de mouton à cinq pattes ! À travers ses trois business units (services, biotech et intelligence artificielle), Oncodesign développe des plateformes d’innovations permettant de réels progrès thérapeutiques. Développer ces différentes approches, tout en pouvant les intégrer aux technologies ou molécules de nos partenaires, est un vrai facteur de succès", revendique le fondateur. En 2021, la société dijonnaise s’est encore démarquée de la grande masse des sociétés de biotechnologie cotées, par sa capacité à générer des revenus, en forte croissance qui plus est. Mais son cours de Bourse est resté à la traîne, les investisseurs éprouvant de la difficulté à valoriser le modèle hybride de l’entreprise qui travaille d’une part pour le compte de laboratoires (via son pôle services) et d’autre part pour son compte (pôle biotech). Le PDG Philippe Genne entend donc encore en améliorer la lisibilité.

Malgré la crise sanitaire, la société a poursuivi sa croissance en atteignant un niveau record de chiffre d’affaires, 31,3 millions d’euros, en hausse de 22% sur un an (l’ensemble des revenus, incluant le crédit d'impôt recherche, mais désormais sans la subvention à la reprise du site de recherche François-Hyafil de Villebon-sur-Yvette accordée en 2016 par GSK pour quatre années, s’élève à 36,1 millions d’euros).

C’est la business unit "service" qui a tiré cette croissance avec un bond de 30% du chiffre d’affaires facturé à des tiers (principalement pour des services dits de Drug Discovery) à 27,5 millions d’euros. De plus, avec plusieurs contrats pluriannuels auprès de biotechs renommées, le montant de commandes signées l’an dernier a progressé encore plus vite : +39% à 36 millions d’euros, ce qui permet "de démarrer 2022 avec de très belles perspectives et un stock de plus de 20 millions d’euros", souligne le dirigeant. "Déjà en croissance de +34% à 26 millions d’euros en 2020, le carnet de commandes démontre une tendance forte et durable du développement de notre activité de service", ajoute-t-il. Dès lors, Oncodesign confirme son ambition d’atteindre le cap de 50 millions d’euros d’ici 2023, complété par la croissance externe, pour cette seule BU.

Entrée en phase clinique de deux candidats médicaments

Le chiffre d’affaires du pôle biotech a atteint 3,7 millions d’euros l’an dernier, contre 4,4 millions en 2020, composé d’un nouveau paiement d’étape de la part de Servier pour le développement d’inhibiteurs de la kinase LRRK2 dans la maladie de Parkinson (portant à plus de 13,5 millions d’euros les sommes perçues au titre de ce projet de la part de Servier) et de premiers frais de recherche de la part de la société coréenne TiumBio, pour l’identification, la synthèse chimique et l’optimisation de molécules issues de la plate-forme de découverte Nanocyclix d’Oncodesign.

TiumBio dispose d’une option exclusive pour acquérir les des droits mondiaux de développement et de commercialisation des candidats médicaments découverts après leur évaluation, qui pourrait potentiellement être levée l’année prochaine (les montants ne peuvent être divulgués à ce stade). L’année 2022 sera marquée par l’entrée en phase clinique des deux premiers candidats médicaments (inhibiteurs de LRRK2 et RIPK2) issus de la recherche pour compte propre.

Encore en phase de structuration technologique, la BU "intelligence artificielle" nouvellement créée a mis sur pied son offre commerciale, ce qui pourrait permettre la signature d’au moins un partenariat cette année.

Vers une filialisation des BU

"2021 était une année charnière pour Oncodesign, l’entreprise a réussi à maintenir ses revenus à hauteur de 36,1 M€ palliant ainsi l’arrêt prévu du versement de la subvention annuelle de 8 millions de la part de GSK et nous pouvons anticiper un résultat net à l’équilibre. Notre position de trésorerie à plus de 25 millions d’euros, est soutenue par la forte croissance de notre activité de service et la perception du milestone de Servier de 2 millions d’euros en septembre 2021. Cette trésorerie disponible confère au groupe les moyens de financer les programmes de recherche de la BU biotech (ODS-101 et nouvelle approche de radiothérapie systémique), et de mener à bien sa politique de croissance externe pour la BU service", a indiqué le directeur financier, Arnaud Lafforgue.

De son côté Philippe Genne a indiqué à BFM Bourse qu’il souhaitait aller plus loin dans l’organisation du groupe, éventuellement jusqu’à la filialisation des BU pour adresser chaque filiale aux bons investisseurs. "Nous avons pleinement conscience que notre modèle freine depuis le début certains investisseurs car ils estiment la lisibilité difficile entre les vecteurs de création de valeur de chaque activité. Nous allons faire en sorte de permettre de bien suivre les progrès sous les trois angles", a expliqué le PDG.

Guillaume Bayre - ©2025 BFM Bourse
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