(BFM Bourse) - Le groupe lyonnais clôture l'exercice 2018 sur un score de 68 véhicules autonomes vendus et un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros, dans le haut de la fourchette des objectifs que Navya avait fortement abaissée en décembre, ce qui avait conduit à l'éviction de son président.
En forte hausse, mais loin du compte initialement attendu. Le spécialiste français des véhicules autonomes a fait état jeudi soir d'une croissance de 85% de son chiffre d'affaires l'an dernier à 19 millions d'euros, avec 68 véhicules commercialisés dans le monde contre 36 en 2017.
En décembre, la société avait fortement dévissé en annonçant qu'elle n'atteindrait pas l'objectif de 30 millions d'euros de ventes en 2018, qui avait été fourni lors de son entrée en Bourse remontant seulement à juillet. Navya avait revu ses ambitions à une fourchette comprise entre 17 et 19 millions d'euros.
Le dernier trimestre s'est soldé par des ventes de 13 navettes (Autonom Shuttle) et une première vente de 5 robots-taxis (Autonom Cab, dans le cadre d'un déploiement expérimental à Lyon), portant la base installée à 116 navettes (et donc 5 robots-taxis). La part des services a par ailleurs progressé à 12,2% du chiffre d'affaires en 2018 (dont 14% au dernier trimestre), contre 9,6% en 2017.
Après l'éviction de Christophe Sapet, quinze jours après le stupéfiant avertissement de l'entreprise, l'entreprise est actuellement dirigée par le directeur financier Frank Maccary, tandis qu'un cabinet de recherche de dirigeants a été mandaté pour trouver un successeur.
En Bourse, le titre Navya a clôturé jeudi à 1,8 euro, non loin de son plus bas, et près de 75% en dessous de son prix d'introduction de l'été 2018.
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