(BFM Bourse) - Alors que le Financial Times évoquait vendredi dernier un intérêt de BPCE pour les 30 de sa filiale cotée qu'il ne détient pas encore, le 2e groupe bancaire français a démenti vendredi après Bourse dans un communiqué laconique. Natixis souffre en Bourse lundi matin.
Le soufflet retombe. Après avoir pris 4,1% vendredi (bouclant la séance sur un plus haut de près d'un mois et demi), sur fond de rumeurs de presse indiquant que BPCE avait récemment étudié le rachat des 30% qu'il ne détient pas dans sa filiale cotée, le titre Natixis affiche l'une des plus fortes baisses de la cote parisienne lundi matin, avec un recul de 6,8% à 2,359 euros. Il faut dire que le deuxième groupe français, né d'un mariage de raison en pleine tempête financière en 2008 pour faire face à la crise de leur filiale commune Natixis, a rapidement (et vigoureusement) démenti ces informations du Financial Times, qui prenait toutefois soin de rapporter que d'autres options étaient envisagées et que le lancement d'une offre de rachat n'était absolument pas certain.
"À la suite de récentes rumeurs de presse, BPCE (le groupe Banque Populaire Caisse d'Épargne, NDLR) fait savoir qu’elle n’a pas l’intention de déposer un projet d’offre publique sur les actions Natixis, étant rappelé que BPCE mène en permanence des réflexions stratégiques sur les possibles évolutions de l’organisation du groupe", a donc indiqué le groupe bancaire français dans un communiqué succinct vendredi après Bourse.
Ce ne sont pas les premières turbulences auxquelles est soumis le titre Natixis au cours des derniers mois, la banque de financement ayant notamment souffert fin juin d'une information -du Financial Times, encore- selon laquelle la FCA (gendarme britannique du secteur financier) enquêtait sur la revente par H2O AM, filiale de la banque, d'actions et d'obligations illiquides au financier allemand controversé, Lars Windhorst. Pour rappel, le FT avait déjà révélé en juin 2019 que H2O avait pris une exposition relativement importante sur des titres à la liquidité incertaine émis par des entités liées au financier allemand Lars Windhorst, visé par plusieurs procédures, faisant tanguer le titre de la filiale de BPCE.
Recevez toutes les infos sur NATIXIS en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email