(BFM Bourse) - Bernard Arnault a renoncé à sa demande de naturalisation belge, affirmant que sa démarche initiale "était d'abord patrimoniale", a confié au journal Le Monde le patron de LVMH dont la fortune est estimée à plus de 40 milliards d'euros.
Face à une polémique qui continuait d'enfler, le chef d'entreprise a voulu protéger son image, préférant "se concentrer sur le développement économique, plus que se disperser sur des questions médiatiques", a-t-il affirmé.
Cette révélation intervient au moment où le gouvernement est en train de fignoler son projet de taxe à 75% sur les hauts salaires, qui concernera toutes les entreprises et non plus les salariés comme le prévoyait la première mouture de cette mesure emblématique de la campagne présidentielle de François Hollande.
"Je resterai fiscalement domicilié en France"
Bien qu'opposé à cette mesure, le PDG du leader mondial du luxe, deuxième fortune française, se défend de vouloir échapper aux impôts : "Je suis et je resterai fiscalement domicilié en France et, à ce titre, je remplirai, comme tous les Français, l'ensemble de mes obligations fiscales", a-t-il déclaré au Monde.
En janvier, le procureur de Bruxelles s'est prononcé contre la naturalisation du patron de LVMH, évoquant entre autres une information judiciaire en cours sur le réseau d'entreprises et de fondations qu'il possède dans le pays.
Cette affaire rappelle les vives réactions qu'avait suscité en décembre dernier la demande de nationalisation belge faite par l'acteur Gérard Depardieu, qui n'avait alors pas caché sa motivation, d'ordre fiscal...
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