MILAN (Reuters) - Le fonds d'investissement qatari Mayhoola a démenti vendredi les informations publiées par le quotidien italien Corriere della Sera selon lesquelles il envisagerait, avec Kering, de vendre leurs participations dans la maison de couture Valentino, détenue conjointement par les deux groupes.

Selon le journal italien, Kering envisagerait cette vente dans le cadre d'un réexamen plus large de ses participations, alors que le groupe de luxe fait face à une dette en hausse, au ralentissement de la demande mondiale et à des pressions boursières.

"Cette information est fausse", a cependant déclaré à Reuters Rachid Mohamed Rachid, directeur général de Mayhoola.

Un porte-parole de Kering s'est refusé à tout commentaire.

À la Bourse de Paris, le titre Kering, qui a perdu près de 60% de sa valeur en deux ans, prenait 2,67% à 197,54 euros à 08h26 GMT.

Kering a acquis une participation de 30% dans Valentino en 2023 pour 1,7 milliard de dollars (1,46 milliard d'euros) et s’est engagé à racheter les 70% restants d’ici 2028, dans le but de créer une seconde marque phare dans la haute couture.

Luca de Meo, nouveau directeur général de Kering et ancien patron de Renault, qui prendra ses fonctions le 15 septembre, sera chargé de la question, selon Corriere della Sera.

(Rédigé par Claudia Cristoferi, Andrew Mills et Tassilo Hummel, version française Elena Smirnova, édité par Augustin Turpin)

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