(BFM Bourse) - Le groupe pourrait retirer plus de 600 millions d'euros de la vente d'un bloc de 8,8 millions d'actions de son ancienne filiale, l'équipementier sportif allemand Puma, à des investisseurs institutionnels.
Le numéro 2 français du luxe Kering a lancé lundi soir la revente d'un bloc de 5,9% du capital de Puma, dont le groupe avait cédé le contrôle en 2018, constatant après une décennie peu concluante l'échec des synergies avec les autres activités du groupe. Kering avait alors tout simplement distribué à ses propres actionnaires, sous forme d'actions Puma, 70% du capital de la firme d'Herzogenaurach. Devenu minoritaire, le groupe cède progressivement le solde de sa participation.
Après l'émission l'an dernier d'obligations remboursables en actions Puma (que Kering pourra rembourser à l'échéance contre d'autres actions Puma), le groupe a fait part d'un projet de cession d'environ 5,9% du capital -8,8 millions d'actions- dans le cadre d'un placement accéléré auprès d'un pool d'investisseurs qualifiés. Ce bloc serait valorisé près de 690 millions d'euros sur la base du dernier cours de Puma à Francfort, hors une probable décote de quelques pourcents comme c'est usuel dans ce type d'opération.
Cette cession intervient alors que l'action Puma, après une chute de 52% en mars dernier, a depuis comblé presque tout son retard (+92% en six mois) pour s'afficher tout près de son record historique.
À la suite de la cession de ce bloc, il resterait encore au groupe dirigé par François-Henri Pinault environ 9,8% du capital de Puma.
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