(CercleFinance.com) - Tout en maintenant son conseil neutre sur le titre du groupe de luxe et lifestyle français Kering, UBS a abaissé ce matin son objectif de cours de 185 à 173 euros dans le sillage des prévisions bénéficiaires. En cause : des ventes trimestrielles qui dénotent 'd'un très faible début d'année'.

A la Bourse de Paris ce matin, l'action Kering dérape de 6,2% à 167 euros et se classe ainsi en dernière position d'un indice CAC 40 qui cède 0,4%.

Hier soir, Kering a fait état d'un CA pour le premier trimestre 2015 de 2,7 milliards d'euros en hausse de 11,4% en données publiées, mais 'quasi-stable' en données organiques. En cause : le pôle Luxe s'est contracté de 2,6% en données comparables, dont - 8% pour la marque amirale Guci.

Rappelons qu'en 2014, Gucci représentait environ le tiers des ventes totales de Kering, mais environ les deux tiers du résultat opérationnel courant.

UBS ne s'attendait certes pas à ce que Kering fasse des merveilles au premier trimestre, mais misait quant même sur une progression organique du pôle Luxe de 0,5%. Les analystes 'ne s'étaient pas préparés à une contraction de 2,6%', ce qu'une meilleure tenue que prévu du Lifestyle ne permet pas de compenser.

UBS n'anticipait en effet qu'une contraction de 3,5% des ventes de Gucci en données organiques. Il semble que le déstockage ait continué en Europe de l'Ouest, alors que les analystes pensaient qu'il avait touché à sa fin.

Si la direction de Gucci a réagi, les mesures prises ne devraient pas produire d'effets avant le second semestre, estime UBS.


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