(CercleFinance.com) - Kering a enregistré en 2016 la plus forte croissance de ses ventes depuis 2012, caractérisée notamment par une accélération continue de sa marque amirale Gucci. Le redressement du pôle Lifestyle est également honorable. Dans ce ce contexte, le dividende sera relevé de 15%. Enfin, le groupe se montre plutôt pour 2017.

Le groupe, dont Gucci et Puma sont les marques principales, a terminé l'année sur un CA de 12,4 milliards d'euros, soit + 8,1% en données organiques, dont + 10,4% au 4e trimestre (T4).

Sur l'année, la division Luxe (+ 7,8%, toujours en données comparables) s'est révélée moins dynamique que la branche Sports & Lifestyle (+ 9%), mais les tendances étaient inverses au T4 : + 8,6% et + 11,3% respectivement, avec même + 21,4% après + 17% au T3 pour Gucci, qui accélère donc toujours en fin d'année. Si la croissance d'Yves Saint Laurent ralentit en fin d'année, elle reste supérieure à 20% au T4. Kering estime que sa branche Luxe a d'ailleurs progressé sensiblement plus vite que le secteur dans son ensemble.

En conséquence, le résultat opérationnel courant atteint un niveau 'historique' en prenant 14,5% à 1,9 milliard d'euros, augmentant la marge d'un point à 15,2%. Enfin, le résultat net part du groupe gagne 16,9% à 813,5 millions d'euros. En données récurrentes, cet agrégat atteint 1,3 milliards (+ 26%). En conséquence, le dividende qui sera proposé à la prochaine AG sera fortement relevé de 15% à 4,60 euros par action.

En guise de perspectives, le PDG de Kering, François-Henri Pinault, entend 'en 2017, dans un environnement macroéconomique et géopolitique incertain, (poursuivre) la dynamique engagée'. Dans le Luxe, le groupe mettra l'accent sur la croissance à magasins comparables et l'amélioration des marges. Chez Puma, la direction attend 'une progression sensible (du) chiffre d'affaires et de (la) marge opérationnelle'.


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