USA, en Octobre, les Permis de construire ont rechuté de 4 % et les Mises en chantier de 10.6 % .



Info sur B.direct.

Zombie Economie.

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Cécile Chevré.

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"General Motors va rembourser ses aides publiques", titre Le Figaro.



L'avez-vous vu vous aussi cher lecteur ? Un zombie passe en se trainant devant nous. Décidemment

cette crise est pleine de surprises : nous allons finir par croire que les morts-vivants existent

réellement.



GM va donc bien. Tellement bien que le constructeur américain a décidé de jeter aux orties

intraveineuses, injections et béquilles. GM se relève d'entre les morts – moins de trois mois

après être sorti du régime des faillites – et veut maintenant prouver au monde entier qu'il

est en pleine forme. Pour un peu, il sautillerait devant nous, et ferait un marathon sur les

chapeaux de roues.



General Motors va tellement bien qu'il a annoncé être prêt à rembourser le prêt de 6,7

milliards de dollars consenti par le gouvernement américain. Le premier versement – de 1,2

milliard de dollars – est prévu pour décembre. Mieux encore, GM envisagerait une réintroduction

en Bourse en 2010.



Alors, le grand malade GM est-il réellement guéri ? Un coup d'oeil sur sa fiche de soin nous fait

douter. Le constructeur a avoué une perte nette de 1,15 milliard de dollars au troisième

trimestre. Des chiffres à prendre avec des pincettes, comme nous l'apprend La Tribune : "En

outre, les résultats préliminaires publiés hier par GM n'ont pas été établis selon les normes

comptables internationales et ne sont donc pas comparables aux résultats passés". Après le très

long passage dans le service réanimation, GM est donc passé entre les mains des chirurgiens

esthétiques qui ont fait subir un lifting à ses résultats...



La société qui annonce aujourd'hui ces résultats n'a rien à voir avec le GM d'avant-crise.

Entre temps, GM a benéficié d'une aide de plus de 50 milliards de dollars du gouvernement

américain et s'est amputé de tous ces membres morts ou sclérosés.



Le géant de Détroit a liquidé quatre de ses marques et un bon quart de ses usines. Et même avec

une telle réduction des coûts – et tant de chômeurs laissés sur le carreau –, même avec les

effets miracles de la prime à la casse, GM n'arrive pas à vraiment redresser la tête.



General Motors est un symbole de cette économie zombie qui essaie de prouver qu'elle est bien en

vie, alors que dans ses veines rien ne coule. A l'origine de tout, il y a du rien, du vide. Les

Banques centrales ont produit – et produisent – encore des tombereaux de liquidités à partir

de rien, à la demande de leur gouvernement assoiffés de liquidités. Avec ce faux argent, les

Etats réaniment des entreprises moribondes ou carrément passées dans un monde meilleur. Et ces

entreprises zombies attendent les commandes de clients encouragés à commander et acheter avec

toujours le même faux argent distribué par les gouvernements.



Le système pompe... mais du vide, de l'immatériel. Les morts-vivants sont maintenant légion. Ils

marchent en titubant se nourrissant de tout ce qui passe à leur portée.

La bourse c'est de la spéculation, donc spéculons.

On joue LONG toute l'année, les mauvaises macro corrigent le cours pendant 1 minute où un jour et

la tendance haussière reprend. Donc dès que la macro tombe, le cours chute, on achète et on

revend.......

LOS ANGELES, 18 novembre (Reuters) - Microsoft a annoncé mardi le lancement le 1er janvier prochain

du système d'exploitation Windows Azure, un programme fonctionnant à partir de serveurs distants

et destiné à tirer parti de l'intérêt croissant pour les logiciels et les services utilisés

via internet.



Testé depuis un an, Azure repose sur les technologies de "cloud computing" (littéralement,

informatique en nuage) qui permettent d'exécuter des applications via des serveurs distants comme

si elles étaient installées sur le disque dur de l'utilisateur.



Le nouveau système de Microsoft proposera, entre autres, une plate-forme en ligne destinée aux

développeurs de logiciels pour qu'ils puissent créer leurs propres applications, ainsi que des

capacités de stockage à louer pour les entreprises.



Les internautes, eux, bénéficieront d'un espace de stockage en ligne pour sauvegarder leurs

données, ainsi que d'applications en ligne.



Le succès de cette stratégie repose sur sa transparence vis-à-vis de les utilisateurs, a

déclaré à Reuters Ray Ozzie, "architecte logiciel" en chef chez Microsoft, au sujet du futur

réseau de serveurs "en nuage".



"Du point de vue du consommateur, le meilleur 'cloud computing' réside dans le fait qu'il ne

s'en rende pas compte. Azure (permettra) aux entreprises non-informatiques (...) de se concentrer

sur le coeur de métier", a expliqué Ray Ozzie à l'occasion de la conférence annuelle des

développeurs-maison.



Le service de gestion distribuée reposera sur d'importants centres de données de Microsoft et

permettra aux portails et sites internet de rester opérationnels même en cas de pics de

fréquentation qui, sans cela, auraient paralysé leur activité.



Le lundi suivant Thanksgiving aux Etats-Unis représente souvent le jour le plus actif de l'année

en terme de commerce en ligne et expose les entreprises à un besoin accru et ponctuel en capacité

de ses serveurs, sans en avoir besoin forcément le reste de l'année.



"Le consommateur qui fait ses course en ligne, pourra les mener à bien, ne perdra pas le contenu

de son panier et n'aura pas à cliquer sur le bouton de retour en arrière et à se demander si

transaction a abouti", argumente Ray Ozzie, citant également les périodes de craintes sanitaires

ou celles suivant des désastres majeurs.



NOUVELLE APPROCHE



Cette nouvelle approche de mise à disposition d'espace de stockage dans des centres de données et

d'offre de services en ligne peut sembler un changement radical de stratégie pour Microsoft, dont

l'activité et la croissance reposent depuis longtemps sur la vente de logiciels à installer.



Mais Ray Ozzie, qui a succédé à Bill Gates en juin 2006 a précisé que le point commun resterait

le logiciel, indépendamment du moyen par lequel il est fourni.



"Ce qui a fait de Microsoft ce qu'il est aujourd'hui, c'est le logiciel. Je n'y vois pas de

glissement majeur en terme de valeurs. Le logiciel reste ce qui nous définit", a ajouté Ray

Ozzie, connu pour être à l'origine du logiciel de messagerie Lotus Notes et considéré comme le

principal promoteur de l'intérêt de Microsoft pour la gestion informatique distribuée.



Le service sera accessible gratuitement pendant un mois et deviendra payant à partir de février,

a-t-il précisé.



Microsoft pourrait devenir un acteur majeur du marché du cloud computing, malgré son retard sur

des concurrents tels que Amazon.com , qui dispose déjà de capacités de stockage distribuées, ou

Google , qui propose une large gamme de logiciels accessibles en ligne gratuitement.