MINIERES AURIFERES à l'aube d'1 tournan 22:17 06/09/07
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Jeudi 06 septembre 2007
Les minières aurifères à l'aube d'un tournant
majeur (I)
David Galland
D'abord la chute
Entre 1980 et 2000, l'or – et quasiment toutes les autres matières premières – a subi un
sévère marché baissier. L'or a chuté d'un sommet de 850 $ en janvier 1980 jusqu'à un
plancher de 252 $ en juillet 1999 – après quoi, il a tout bonnement stagné jusqu'au début du
marché haussier actuel, entamé en 2002.
Puis l'hibernation prolongée
Comme on pouvait s'y attendre, alors que ce grand froid enveloppait le marché aurifère pendant
près de 20 ans, le secteur minier est entré en hibernation.
A 850 $, prendre des risques pour faire entrer une mine d'or en production en valait la peine,
qu'il s'agisse de risque ou de problèmes. Mais ce n'était décidément pas le cas à 252 $
l'once.
On laissa donc rouiller les trépans, les universités cessèrent d'offrir des programmes de
géologie économique, et d'anciens promoteurs miniers se reconvertirent dans les dot.com
Fini ! Les investissements
Plus important – et tout aussi compréhensible – le financement d'entreprises d'exploration
canadiennes, qui mènent aujourd'hui la charge dans les endroits les plus reculés du monde, était
quasiment inexistant.
Tout au long des années 90, les dépenses d'exploration aurifère du monde entier ont rarement
dépassé les deux milliards de dollars par an – une bouchée de pain, comparé aux sommes
consacrées à l'exploration d'autres ressources naturelles.
Inutile de réviser toute la logique aristotélicienne pour comprendre qu'une réduction drastique
des dépenses d'exploration – qui signifie qu'on trouve moins de géologues sur le terrain
cherchant de nouveaux gisements – finira par un déclin constant du nombre de nouvelles
découvertes.
La conséquence de tout cela ?
Ce récent "âge sombre" de l'exploration a désormais pris fin, mais il a eu des effets
profonds, qui ne se sont pas encore entièrement résorbés. Et ces effets fournissent des
opportunités d'investissement fascinantes.
C'est là que les choses deviennent intéressantes. Il y a un très long délai entre le début des
dépenses d'exploration et l'entrée en production effective d'une mine. Ce délai n'est pas
surprenant compte tenu des cycles d'explorations, lents et laborieux.
Le fait est qu'à moins d'avoir le luxe d'explorer une région adjacente à une mine existante
– une cible facile à atteindre, pour laquelle le cycle exploration/production pourrait ne durer
que deux à quatre ans – le temps nécessaire pour transformer une bonne idée géologique en
production est généralement compris entre six et dix ans.
Les récentes augmentations de production proviennent d'un renouveau d'exploration au milieu des
années 90. Ce qui est plus important, c'est que nous n'avons pas encore récolté les fruits de
la hausse exponentielle des dépenses d'exploration, qui se sont vraiment réveillées en 2003
seulement.
Des opportunités en or !
Aujourd'hui, ces dépenses ont atteint des niveaux historiques – dans le sens où jamais encore
on n'avait dépensé tant d'argent pour retourner des cailloux. Il est donc inévitable – aussi
sûrement que la nuit suit le jour – de voir suivre une série de grandes découvertes.
La plupart de ces découvertes seront faites par des sociétés d'exploration canadiennes – des
micro-caps dont beaucoup s'échangent sous 1 $ et comptent des capitalisations boursières
inférieures à 50 000 000 $. En vous positionnant sur les actions de la meilleure qualité parmi
elles, vous pouvez avoir accès à des profits extrêmes.
J'ai lu ton message. D'après toi, la société d'exploraiton Lounor nous rendra-t-elle riche ?
que penser de euroressource éligible au PEA?
Carollla écrit : J'ai lu ton message. D'après toi, la société d'exploraiton
Lounor nous rendra-t-elle riche ?Bien sûr Carole, tu en doûtes?
FLUX3a écrit : que penser de euroressource éligible au PEA?Elle vient de se réveiller !