(Trading) Après avoir bien " déliré " durant plusieurs mois, l'heure du verdict va tomber. Le

PIB américain du troisième trimestre va en effet tomber en début d'après midi, et le moins que

l'on puisse dire, c'est que les marchés sont fébriles comme nous pouvons le voir depuis le

début de la semaine. La reprise évoquée depuis maintenant plusieurs semaines est-elle si solide

que cela ? Là est toute la question et la visibilité du moment reste médiocre. Certains

indicateurs n'étant pas aussi positifs que prévu. On en veut par exemple pour preuve les chiffres

de ventes de logements neufs aux USA qui ont quelquepeu refroidi les investisseurs. Il apparaissent

en effet en recul significatif. On ne parle même pas du chômage qui reste à un niveau toujours

aussi problèmatique, et une reprise sans emploi n'est pas vraiment une reprise, même si l'on

veut bien admettre qu'il puisse y avoir un décalage entre le moment où la machine se remette en

route et où elle part vraiment. Bref, tout le monde va donc avoir les yeux rivés sur la

publication du PIB américain qui en dira donc long. Les analystes attendent un chiffre de 3.2 % qui

laissent déjà douter certains, tels les stratèges de la GS qui ont fait état pas plus tard

qu'hier soir d'un chiffre revu à 2.7 % et alors que les banques d'affaires avaient tablé sur 3

% il y a encore peu. On notera enfin que le moral des consommateurs américains restent " à la

ramasse ", ce qui n'est pas vraiment étonnant. Le chômage qui ne concernait en effet pas grand

monde il y a encore quelques années aux USA, touche désormais de plus en plus de monde, et ce dans

toutes les tranches de la population. Les américains, au contraire des européens, n'ont jamais

été " habitués " à ce phénomène, ce qui les angoisse d'autant plus. Au final, il n' est

donc pas très étonnant que le moral reste en berne de l'autre côté de l' atlantique.

Les USA font la nique à l'EUROPE !!

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Après quatre trimestres consécutifs de baisse, les USA sont de nouveau là. Le PIB américain a en

effet augmenté de 3.5 % au troisième trimestre. Les marchés ont salué ce chiffre appréciable.

Les Etats-unis sont donc sortis de la récession durant l'été. Les analystes s'attendaient à

une progression de 3 %. Cette croissance respectable, enviable par l'europe à plus d'un titre, se

révèle être la plus forte progression depuis la troisième trimestre 2007 et la " fameuse "

crise du subprime. La consommation des ménages qui représentent pour pas moins des deux tiers à

la croissance de l'économie américaine a apporté à elle seule 2.36 points de croissance au pays

de l'oncle Sam. L'investissement ressort également à la hausse. Par contre, le commerce

extérieur, comme on pouvait cependant s'y attendre, a impacté négativement le PIB de 0.53 %.



Evidemment, ces bons chiffres ne doivent pas masquer la réalité sur le terrain. Obama est resté

prudent en affirmant que le chemin à parcourir est encore long. Le chômage reste en effet encore

bien problèmatique même si c'est quelque peu " normal " et logique. Les entreprises se laissent

en effet encore une marge de manoeuvres avant d'embaucher de nouveau. C'est parfaitement

compréhensible et explique donc encore le décalage entre les signes de reprises et ce qui se passe

vraiment dans la réalité.



Toujours est-il que les USA viennent encore de prouver leur forte capacité à rebondir. L'europe

ne peut en effet pas en dire autant, et SARKOZY doit probablement très mal digérer le PIB

américain. Si la France a réussi a limiter les dégâts de par sa spécificité d'assistanat

social qui a permis aux ménages de continuer à consommer un minimum, elle n'a pas réussi à

rebondir de la même façon. C'est là toute la différence entre la France et les Etats-unis. Pour

autant, les USA ne doivent cependant pas crier victoire trop vite. Le bon PIB du troisième

trimestre doit se confirmer lors du prochain trimestre.



Au final, les USA peuvent tout de même sérieusement se réjouir, même si les efforts à fournir

sont encore nombreux. Mais on peut désormais commencer à prendre les paris que les USA vont

laisser l'europe sur le carreau lors des prochains mois. Cela serait en effet très étonnant que

la France puisse afficher de tels chiffres lors des prochains trimestres.