(BFM Bourse) - La banque américaine estime que les comptes de la société devraient se redresser à partir de 2027 et considère que la valorisation de la société offre une opportunité intéressante pour se positionner.
Engie signe une nette hausse, ce mercredi 1er octobre. Le groupe énergétique progresse de 2,4% en fin de séance, ce qui constitue la quatrième plus forte hausse du CAC 40.
La société dirigée par Catherine MacGregor est soutenue par Bank of America qui a relevé son opinion sur le titre à "acheter" contre "neutre" précédemment, tout en réhaussant son objectif de cours à 21 euros contre 18 euros.
Cette cible accorde un potentiel d'environ 15% à l'action au cours de clôture de mardi soir.
Bank of America explique que les résultats de la société devraient atteindre un creux en 2026 avant de rebondir et d'afficher une croissance annuelle du bénéfice par action d'environ 8% par an, en moyenne, lors des trois années suivantes.
Son gisement de commandes et d'activité dans les capacités de stockage de batteries ("Battery Energy Storage System", BESS) devrait être au cœur de la croissance de ces résultats, selon la banque. Bank of America estime que cette activité représentera 50% de l'amélioration de son résultat brut d'exploitation (Ebitda) sur la période 2026-2029.
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Une valorisation attrayante
Le stockage d'énergie est "en plein essor en Europe et, bien que les États-Unis souffrent à court terme des droits de douane, les déploiements devraient tout de même doubler au cours des cinq prochaines années, les deux régions déployant presque autant de capacités de stockage que d'éolien terrestre et d'énergie solaire d'ici la fin de la décennie", note l'établissement.
Bank of America pense d'ailleurs qu'Engie relèvera son objectif de capacités de BESS, actuellement fixées à 9 gigawatts en 2027, l'établissement tablant sur 12 gigawatts à cet horizon.
La banque estime qu'un potentiel de hausse supplémentaire pourrait provenir de la demande des data centers, qui se développent actuellement à la vitesse grand V avec l'envolée de l'intelligence artificielle.
Au vu de ces perspectives, Bank of America juge la valorisation de l'action Engie "attrayante", d'autant que le titre a perdu 10% environ depuis la mi-juillet, ce qui constitue un point d'entrée.
À l'heure actuelle le titre se traite avec un multiple de 9,5 fois le bénéfice attendu sur l'exercice de l'an prochain, soit une décote de 20% par rapport à sa moyenne de cinq ans antérieure à la crise énergétique de 2022 (12,5) et celle des groupes de son secteur (12,5 également).
Cette décote a vocation à se résorber, selon la banque, maintenant que "la période des bénéfices anormaux est presque digérée et que le bénéfice par action augmentera à nouveau à partir de 2026".
Au passage, Bank of America estime que le niveau de valorisation de la société intègre pleinement les risques liés à l'incertitude politique en France, qui sont - selon elle - exagérés. La banque souligne également que le rendement de son dividende est le plus attrayant du secteur.
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