(BFM Bourse) - L'audience qui s'est tenue hier matin à la cour d'appel de Paris pour statuer sur la demande de sursis à exécution de Sacyr, contraint de lancer une offre sur Eiffage, a donné l'occasion aux différents protagonistes d'exposer leurs positions.
L'AMF s'est montrée plutôt conciliante. Patricia Choquet, adjointe à la direction des affaires juridiques de l'AMF, a « proposé de ne pas faire état du caractère exécutoire de la décision jusqu'au prononcé de l'arrêt de la cour d'appel », rapporte La Tribune. Mais le groupe de BTP espagnol Sacyr préfère obtenir par voie de justice un sursis à exécution, explique le journal.
Si Eiffage et l'avocat général se sont ralliés à la position de l'AMF, le fonds américain Elliott Management Associates, qui détient plus de 10% du capital de la filiale autoroutes APRR d'Eiffage estime pour sa part que la décision de l'AMF doit être immédiatement exécutoire. Selon son avocat, cité par La Tribune, « l'offre ne devrait pas générer de préjudice financier insupportable à Sacyr qui s'apprêtait de toute façon à lancer une OPE ».
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