(BFM Bourse) - Le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat a indiqué lors d’une conférence de presse que cette opération pourrait théoriquement survenir d’ici à la fin de cette année.

EDF pourrait quitter la cote parisienne avant 2023. Le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat, Alexis Zajdenweber, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue vendredi que la montée de l’état à 100% du capital du groupe énergétique pourrait théoriquement intervenir d’ici à la fin de l’année, selon des propos rapportés par l’agence Reuters.

Pour rappel, l’Etat a déposé au début du mois auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) une offre publique d’achat simplifiée (OPAS) sur le solde du capital d’EDF au prix de 12 euros par action. A l’heure actuelle l’Etat détient environ 84% du capital de la société.

Seuil de 90%

Cette opération vise à sortir les actionnaires minoritaires du capital et retirer ainsi de la cote la société, ce qui est possible dès lors que la participation de l’Etat dépassera le seuil de 90% du capital.

Selon le calendrier indicatif de l’offre publié par l’AMF, l’offre publique devrait être ouverte du 10 novembre au 8 décembre prochains avec un règlement livraison des titres prévu le 16 décembre et un retrait qui serait effectué dans un bref délai après cette dernière date.

Reste à savoir si cette opération pourra se faire sans heurt. Certains actionnaires minoritaires contestent en effet le prix proposé par l’Etat, le jugeant insuffisant. C’est le cas par exemple d’Energies en actions, une association de salariés et d’anciens salariés d’EDF qui estime que le prix minimal proposé par les pouvoirs publics devrait atteindre au moins 15,03 euros. De son côté l’association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) évoque un prix de 16,58 euros.