(Cercle Finance) - Essilor International a terminé en tête du CAC 40 ce vendredi sur un gain de 1,6%. La semaine aura été particulièrement fleurissante pour le premier fabricant de matériel optique dont les résultats annuels ont été bien accueillis par le marché. Les spécialistes saluent également des perspectives encourageantes du groupe tant à court qu'à moyen terme.

Le groupe a terminé l'année sur un résultat net en hausse de 11,6% à 366,7 millions d'euros, soutenu par des gains de parts de marché et un repli des charges d'exploitation.

Le résultat opérationnel du numéro un mondial de l'optique ophtalmique ressort en hausse de 9,6% à 504,6 millions d'euros et la contribution activité (résultat opérationnel avant les autres produits et charges) s'élève à 527,4 millions d'euros.

Le niveau de contribution de l'activité est en ligne avec les attentes du consensus et représente une marge contributive de 18,1% contre 17,9% en 2006. Un analyste parisien souligne que la hausse de 0,2 point de la marge contributive ' s'explique essentiellement par des gains au niveau des charges d'exploitations '.

En outre, les spécialistes se montrent apaisés par le fait que le groupe n'attend pas de ralentissement de ses activités à ce stade aux Etats-Unis en raison de son exposition aux opticiens indépendants. La direction souligne également le potentiel de croissance à moyen terme représenté par l'Asie.

Abordant ses perspectives, un analyste estime que Essilor a maintenu son optimisme en gardant pour objectif le haut de la fourchette de croissance organique habituelle (soit +6%) et une contribution des acquisitions à hauteur de 4% du chiffre d'affaires et enfin un maintien du niveau de la marge contributive.

Ces arguments ont déclenché une amélioration des estimations de résultats d'un courtier parisien qui maintient sa recommandation d'acheter le titre et souligne que le verre correcteur n'est pas un bien de consommation classique. Ainsi, le groupe semble à l'abri des déconvenues de la crise du subprime et du ralentissement attendu de l'économie américaine.

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