(BFM Bourse) - Crédit Agricole a remonté en partie la pente après une journée de mardi exécrable (2,8%) et un début de séance difficile mercredi. A la clôture, le cours de Bourse de la banque verte affiche finalement un repli de 1,7% à 10,46 euros, contre un plus bas de 10,01 euros en séance. Le titre est donc parvenu à limiter la casse.
Société Générale (-1,1%), Dexia (-1%) et BNP Paribas (+1,4%) ont également mieux terminé la journée qu'elles ne l'avaient commencé.
Les opérateurs ont visiblement pris la mesure des inquiétudes ressurgies hier à la suite d'un article du Wall Street Journal affirmant que certaines banques (dont Crédit Agricole) avaient exclu certains de leurs actifs dans le cadre des stress tests européens.
Il n'y a pas eu de surenchère aujourd'hui. Au contraire, les craintes sur de possibles mauvaises surprises cachées se sont plutôt calmées. « Ces critiques paraissent dans une large mesure infondées et dans tous les cas ne constituent nullement une "révélation" car la méthodologie de présentation des risques souverains était connue », a fait remarqué CM-CIC Securities.
S'agissant du calibrage des futurs ratios de solvabilité des banques dans le cadre du dispositif dit de « Bâle III », l'heure était aussi à l'apaisement. Selon les analystes de Credit Suisse. «Le retard dans la mise en œuvre (jusqu'en 2018) [des nouvelles règles] fera plus que compenser la sévérité un peu plus grande des ratios ».
De son côté, CM-CIC Securities ne pense pas que le comité de Bâle imposera pas un seuil minimal de core Tier One supérieur à 6%. Ce qui laisserait une confortable marge de manœuvre aux banques françaises, qui « peuvent s'en sortir sans augmentation de capital » jusqu'à 7,5% selon le broker.
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