(BFM Bourse) - Juste retour des choses, les banques sont les principales bénéficiaires mercredi de l'anticipation de la mise en place d'un plan d'aide européen pour soutenir financièrement la Grèce. Elles avaient été la semaine dernière les premières à faire les frais de ventes paniques lorsque les craintes sur la dette souveraine d'Athène, de Lisbonne et de Madrid, avaient pris de l'ampleur.
Le palmarès des plus fortes hausses du Cac 40 est le suivant mercredi soir : Société Générale +4,3% à 41,3 euros, Crédit Agricole +3,4% à 10,75 euros, Axa +3% à 14,85 euros, BNP Paribas +3% à 49,8 euros.
L'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Sept se retrouvent demain à Bruxelles à l'invitation du président permanent du conseil européen, Herman Van Rompuy. Principal point d'interrogation jusqu'à maintenant, le soutien de l'Allemagne pour venir en aide à la Grèce serait désormais en bonne voie. La première économie de la zone euro, et premier bailleur de fonds l'Union européenne, travaillerait effectivement avec ses partenaires de la zone euro à la mise en place d'une aide financière sous condition au gouvernement grec.
« Si l'Union européenne décidait de venir en aide à la Grèce, nous estimons que ceci se traduirait par un resserrement des CDS du souverain. Compte tenu de la corrélation de 80% entre l'évolution du CDS de la Grèce et la performance des banques, un resserrement des CDS engendrerait un rebond des banques grecques », commente mercredi un analyste parisien, rappelant toutefois que « la mise en œuvre du plan de rigueur de la Grèce devrait se traduire par un ralentissement économique ».
Crédit Agricole est la plus exposée à la Grèce des banques françaises, via sa filiale locale Emporiki, dont les pertes cumulées depuis le 1er trimestre 2008 atteignent le milliard d'euros.
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