(Cercle Finance) - CNP Assurances, le 1er assureur de personnes français, a publié mercredi soir un chiffre d'affaires consolidé en normes IFRS de 7 621,6 millions d'euros au titre du troisième trimestre 2006, en forte croissance de 28,2% par rapport au troisième trimestre 2005.

A change constant, c'est-à-dire en tenant compte du taux de change du 3ème trimestre 2005, le chiffre d'affaires du 3ème trimestre 2006 serait très proche, à 7 622,3 millions d'euros, également en hausse de 28,3 %.

Sur neuf mois, le chiffre d'affaires cumulé est de 23 933,5 millions d'euros, en hausse de 22,9 % par rapport à la même période 2005 et 21,4 % à change constant et périmètre proforma.

En France, le chiffre d'affaires trimestriel en IFRS est de 6 736,6 millions d'euros soit une progression de 29 % par rapport au 3ème trimestre 2005.

La collecte cumulée sur neuf mois de CNP Assurances en France sur le secteur vie-capitalisation progresse de 22,5 % et de 28,5 % en collecte nette. Cette évolution très favorable intègre des transferts (1 280 millions d'euros) et versements ultérieurs (368 millions d'euros) sur la base de l'amendement Fourgous. Hors ces transferts, la collecte brute CNP vie capitalisation progresse de 14,6 %.

Pour le groupe CNP en France, seul le réseau des Caisses d'Epargne a bénéficié de transferts de PEL. Le réseau de la Banque Postale et CNP Trésor et dans une moindre mesure les Caisses d'Epargne, ont par ailleurs effectué depuis la fin du 2ème trimestre des transferts sur la base de l'amendement Fourgous (1 280 millions d'euros).

Par ailleurs, pour CNP la collecte en UC en France est en très forte croissance sur les neuf premiers mois 2006 à 3 286,4 millions d'euros en IFRS. Au total, et grâce à l'intégration de la filiale italienne et le reclassement de certains produits au Brésil, la collecte en UC du groupe s'élève à 5 678,1 millions d'euros, en hausse de 49,6 % sur un an.

Enfin, les encours gérés par CNP Assurances ont connu une progression annuelle au 30 septembre 2006 d'environ 12 % à un rythme légèrement supérieur à celui de l'ensemble du marché français vie-capitalisation qui croîtrait de 11 % d'après une estimation de la FFSA.

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