(CercleFinance.com) - Korian cède 1,6% à 18,7 euros après avoir dévoilé un résultat net part du groupe presque stable (+2%) à 6,5 millions d'euros, et un résultat opérationnel de 25,5 millions d'euros, en croissance de 19,5%, au premier semestre 2009.

L'EBITDAR (excédent brut d'exploitation des secteurs opérationnels avant charges locatives) croît de 12,4% à 94 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 414,4 millions d'euros, en croissance de 9,4%.

Ces résultats s'avèrent globalement en ligne avec l'attente de Gilbert Dupont, excepté le résultat net part du groupe (attendu à 7,9 millions), pénalisé par un résultat financier en nette baisse.

' Le ROC progresse plus rapidement que l'EBITDAR et l'activité traduisant la montée en puissance des établissements récemment ouverts et d'une bonne maîtrise des charges. L'indexation des loyers payés s'est en effet établie en moyenne à 2,5% hors ouvertures ' commente le bureau d'études.

Le groupe de prise en charge de la dépendance pense que sa rentabilité devrait connaître une progression sensible au cours des trois prochaines années compte tenu de l'arrivée à maturité de l'exploitation de ses établissements et des gains de gestion liés à la croissance de la taille du groupe sur chaque marché national.

Le chiffre d'affaires est porté notamment par le fort développement des filiales européennes dont l'activité croît de 24,7% et qui génèrent désormais plus du quart de l'activité de Korian. En France, l'activité des EHPAD atteint 199,3 millions d'euros en progression de 7,6% (+9,2% en organique) alors que celui de l'activité sanitaire augmente de 0,9% (+2,3% à périmètre constant) à 110,7 millions d'euros.

' Pour 2009, nous réaffirmons notre objectif de croissance de notre chiffre d'affaires d'au moins 7%. Le succès de l'augmentation capital de 70 millions d'euros réalisée en juin 2009 est une étape majeure pour préparer l'avenir ' ajoute la présidente du directoire Rose-Marie Van Lerberghe.

Gilbert Dupont maintient son opinion à ' alléger ' avec un objectif de cours de 18 euros. ' Les perspectives de développement à moyen terme sont modérées et les marges seront bridées par le nombre important d'ouvertures envisagées à court terme. Les ratios de valorisation nous paraissent trop élevés par rapport aux autres sociétés du secteur ' explique l'analyste.

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