(BFM Bourse) - En annonçant jeudi dernier sa sortie du marché russe, Carrefour a d'une certaine manière soulagé les investisseurs et la communauté financière. Cette retraite précipitée, alors que le groupe avait ouvert il y a tout juste un mois son deuxième hypermarché en Russie, peut effectivement sembler un moindre mal par comparaison avec une sortie de la Chine ou du Brésil, comme certaines rumeurs le faisaient récemment craindre.
Elle n'en demeure pas moins difficile à justifier pour certains… en interne. Les Echos citent ainsi un employé de Carrefour qui souligne que « le potentiel de développement en Russie est énorme », comme le montre d'ailleurs le succès d'Auchan. Selon cet employé, Carrefour aurait très bien pu renouveler son expérience des pays où Carrefour a doublé ce concurrent bien qu'en étant arrivé plus tardivement…
Lars Olofsson, le patron de Carrefour, a justifié la semaine dernière la cession des activités russes par l'absence de perspective de croissance externe à court ou moyen terme. « Seule une acquisition pouvait justifier que nous restions », a-t-il expliqué.
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