(CercleFinance.com) - Au terme de son 1er semestre (S1) 2010/2011 clos le 31 décembre dernier, le chiffre d'affaires de Bonduelle a augmenté de 16,4% à 884,6 millions d'euros. A périmètre et changes constants, la hausse est ramenée à 1,6%. Au second semestre interviendront des “baisses de prix sur les marchés de marque de distributeurs en Europe et en Amérique du Nord”, indique le groupe qui n'en maintient pas moins ses objectifs.

Le spécialiste du légume transformé basé à Villeneuve d'Ascq souligne qu'au 2ème trimestre (T2), ses ventes ont crû de 17% (dont +11,9% d'effet de périmètre et 3,9% d'effet de changes) après + 15,7% pendant le premier quart de l'exercice.

Sur la première moitié de l'exercice, les ventes d'Europe ont gagné 15,3% en termes bruts à 635,8 millions. Cette hausse est ramenée à +0,2% à données comparables sur le semestre et un recul a été constatée au 2ème trimestre (-0,9%).

Hors Europe, la croissance de 19,2% porte les ventes à 248,8 millions (+5,1% à données comparables sur le S1, +5,5% au T2).

Par technologie, la Conserve a crû de 25,6% au S1 à 482 millions d'euros (+6,5% à données comparables), le Surgelé de 3,8% à 220,8 millions (- 8,6 % en comparables), et le Frais a crû de 11,2% à 181,8 millions (+ 4,4% à données comparables).

Bonduelle rappelle que le canadien Daniel Vielfaure a succédé au 1er janvier dernier à Pierre Deloffre, parti en retraite, en tant que directeur général.

Par ailleurs, l'autorisation de construire une usine à Cherkassy, en Ukraine, a été obtenue. Et la commercialisation des conserves de pois et du maïs a commencé au Brésil, grâce à l'entrée en production de l'usine de Cristalina. “Les rendements agricoles et l'efficacité industrielle de l'usine située à Cristalina se révèlent particulièrement satisfaisants et conformes aux prévisions”, indique le groupe qui entend conquérir sous trois ans 10 % du marché des légumes en conserve.

En guise de perspectives, Bonduelle souligne “un contexte économique toujours incertain”. Il ajoute que “le 2ème semestre sera particulièrement marqué, en termes de chiffre d'affaires et de rentabilité, par les baisses de prix sur les marchés de marque de distributeurs en Europe et en Amérique du Nord.”

Les objectifs de ventes et de rentabilité précédemment donnés sont cependant confirmés.

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