(BFM Bourse) - Pour la deuxième fois, la Commission australienne de la concurrence (ACCC) a rejeté le projet de rachat par National Autralia Bank (NAB) d'AXA Asia Pacific Holdings (AXA APH). AXA, qui détient 53% de sa filiale en Asie Pacifique comptait sur NAB pour racheter la totalité d'AXA APH et lui revendre ensuite les seules activités asiatiques.
Quelles sont maintenant les options à la disposition de l'assureur français, qui a réitéré ce matin son attachement à sa stratégie d'expansion sur les marchés asiatiques à forte croissance ?
« Nous ne voyons pas Axa faire cavalier seul à ce stade en rachetant seul la totalité des minoritaires », commentent jeudi les analystes de Credit Suisse. Le broker n'adhère pas non plus à l'option du retour à la case départ avec une participation d'AXA restant minoritaire, peu attractive d'un point de stratégique.
Maintenant que NAB est hors jeu, « les administrateurs d'Axa APH devrait réaliser qu'il n'y a plus qu'un acheteur », fait remarquer Credit Suisse. Dans ce contexte, le partenaire initial d'AXA, AMP, qui n'a jamais caché qu'il restait intéressé par les activités australiennes et néozélandaises d'AXA APH, pourrait être la solution.
AMP avait formulé une proposition de rachat des activités asiatiques d'Axa APH en novembre 2009, avant que NAB ne soumette une contre-proposition intégrant une composante en numéraire plus importante. Mais pour AXA, s'allier de nouveau avec AMP « aurait pour avantage que la transaction a déjà été autorisée par le régulateur », note Credit Suisse. De plus, le courtier pense « qu'AMP […] a la capacité de payer un prix semblable à celui de l'accord avec NAB », avec une part en numéraire toutefois inférieure.
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