PARIS (Reuters) - L'exposition d'Axa à la dette grecque atteint aujourd'hui 500 millions d'euros, déclare Henri de Castries, nouveau président-directeur général du groupe d'assurance lors de l'assemblée générale de ses actionnaires.

Il a estimé que ce montant était mineur, au regard d'un portefeuille obligataire totalisant environ 400 milliards d'euros.

"Notre exposition nette à la Grèce était de 600 millions d'euros à la fin 2009. Elle est aujourd'hui de 500 millions", a-t-il dit.

Evoquant le blocage de l'opération de rachat des activités asiatiques d'Axa APH par les autorités australiennes de la concurrence, le directeur financier du groupe s'est quant à lui dit très confiant dans son issue.

"Axa n'est pas du tout préoccupé par l'issue de l'opération", a déclaré Denis Duverne, ajoutant que le groupe avait la "quasi certitude" de pouvoir boucler l'opération

Par ailleurs, sans surprise, le changement de gouvernance d'Axa a été approuvé par les actionnaires.

En octobre 2009, l'assureur avait annoncé l'abandon de sa structure duale de gouvernance avec conseil de surveillance et directoire au profit d'une structure à conseil d'administration, avec pour président-directeur général Henri de Castries.

Un poste de vice-président a été créée, revenant à Norbert Dentressangle, fondateur et président du conseil de surveillance du groupe de transports qui porte son nom et membre indépendant du conseil de surveillance d'Axa depuis 2006.

Ce nouveau poste répond à une obligation statutaire, lorsque les fonctions de président et de directeur général sont assumées par la même personne, a précisé Jacques de Chateauvieux, qui présidait jusqu'ici le conseil de surveillance.

Le nouveau conseil d'administration comptera 15 membres, tous issus de l'ancien conseil de surveillance - notamment Jacques de Chateauvieux, Michel Pébereau ou Jean-Marin Folz - à l'exception de Henri de Castries et Denis Duverne.

Ce dernier devient directeur général délégué.

Deux nouveaux entrants y figurent, en tant que membres indépendants : Isabelle Kocher et Suet-Fern Lee, tandis que Jean-René Fourtou (Vivendi) et Gérard Mestrallet (GDF Suez) en sortent.

Pascale Denis, édité par Matthieu Protard

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