(CercleFinance.com) - Ayant jusqu'ici refusé les avances d'Alstom, Areva aurait tenté de se rapprocher du groupe d'ingénierie pétrolière Technip, mais sans succès. Ce dernier lui aurait adressé une fin de non-recevoir, selon le journal Les Echos. L'Etat français se serait également opposé à un tel projet de fusion.

Si du côté de Technip, l'intérêt d'un tel rapprochement est loin d'être évident, les deux groupes opérant dans des secteurs différents, avec des clients différents... pour Areva plusieurs motivations auraient influencé ce projet.

Au-delà de la volonté de maintenir le joyau Technip dans le giron français (le groupe affiche un capital très morcelé et peut donc être convoité par un groupe étranger comme en 2006-2007...), le géant du nucléaire français entendait compléter ses activités pour dépasser le simple cadre de la simple coentreprise avec Technip dans l'exploration d'uranium.

Technip aurait également l'avantage d'être une source de cash régulier, sans compter qu'Anne Lauvergeon souhaiterait véritablement coter en Bourse son groupe, alors que seuls 4% de son capital font l'objet d'échanges, et ce, afin de pouvoir lever des fonds au-delà des capitaux qui lui sont octroyés par ses actionnaires publics...

Le titre Areva grimpe de 2,9% à 337,5 euros à la Bourse de Paris.

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