(BFM Bourse) - La société et différents spécialistes phytosanitaires intéressés mèneront plus de 200 essais en champ cette année. Le lysat d'amibe Willaertia magna C2c Maky, employé comme biocide/fongicide, pourrait offrir une solutions alternatives aux produits chimiques pour la protection de cultures telles que la vigne, les céréales ou le maraîchage.
Après un rebond de près de 500% en 2020, alimenté par la conclusion de protocoles d'accord avec plusieurs acteurs majeurs du secteur phytosanitaire, l'action Amoéba a enregistré une correction notable (-15%) au premier trimestre 2021. L'annonce par la société chasselande d'une nouvelle "campagne massive d’essais au champ" pour 2021 lui permet de repartir de l'avant mardi, avec un gain de 14,10% à 3,026 euros vers 10H30.
Plus de 200 essais prévus cette année à l'échelon mondial: l'ampleur du programme d’essais "au champ" -par distinction avec les tests en serre- pour la substance biofongicide d'Amoéba -le lysat de l’amibe Willaertia magna C2c Maky- impressionne le marché.
BASF et Bayer comme partenaires
Dans un communiqué publié mardi avant Bourse, la société établie à Chassieu, dans la banlieue de Lyon, a annoncé l'extension de ses collaborations avec Philagro et Stähler (avec qui des accords de distribution dans le domaine de la vigne sont envisagés) et avec d’autres acteurs majeurs du secteur de la protection des plantes (Amoeba cite BASF, Bayer, Evergreen Garden Care, Gowan et Kwidza). Ces essais doivent avoir lieu dans différents pays et sur un large spectre de cultures dont la vigne, les céréales et les cultures maraichères.
En comptant les essais menés en propre (plus de 70) par Amoéba, au total plus de 200 essais sont programmés dans le monde (Europe, Amériques, Asie) en 2021. "Cette très large campagne permettra d’approfondir les connaissances sur la substance active, de comparer plusieurs formulations, d’élargir la connaissance du spectre d’activité et de générer, en Europe, des résultats pour alimenter les futurs dossiers de demande de mise en marché des produits formulés de biocontrôle", explique la société.
Selon Fabrice Plasson, président-directeur général d'Amoéba, l'essor de cette nouvelle campagne d’essais au champ traduit une prise de conscience de "la nécessité d’agir vite pour trouver des solutions alternatives au tout chimique". "L’agriculture actuelle, face à de plus en plus de restrictions d’utilisation des produits phytosanitaires, doit relever de nombreux défis environnementaux pour répondre aux attentes du marché et des consommateurs. Fort de ces 200 essais programmés dont plus de 70 en propre, Amoéba et ses partenaires sont décidés à accompagner l’ensemble des acteurs du monde agricole pour mener à bien une véritable transition agroécologique".
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