(Cercle Finance) - Alstom envisage de proposer des centrales de production électrique respectueuses des contraintes environnementales liées au réchauffement climatique à horizon 2014.
Le groupe français d'infrastructures énergétiques, qui se dit 'conscient de l'urgence du problème' du captage des émissions de CO2, annonce privilégier la post-combustion et l'oxy-combustion parmi les trois grandes voies technologiques devant permettre de capter le CO2 émis par les centrales brûlant des combustibles fossiles.
Alstom note que la méthode de la post-combustion - qui consiste à séparer le CO2 des fumées de combustion à partir d'un solvant - permet d'éliminer jusqu'à 90% du CO2 présent dans les fumées de combustion.
Quant au défi principal du procédé par oxy-combustion, qui consiste à brûler un combustible solide dans de l'oxygène au lieu de l'air, il réside aujourd'hui dans l'abaissement du coût de production, à grande échelle, de l'oxygène, ajoute le groupe.
Sa branche d'énergie Alstom Power Systems a choisi cette dernière voie 'car elle est celle qui présente les moindres risques technologiques a priori'.
Le groupe souligne qu'il est important que les technologies de captage puissent s'adapter sur les centrales existantes, ainsi que sur les nombreuses centrales, essentiellement au charbon, prévues d'ici 2030 dans les pays émergents.
Dans son communiqué, Alstom précise avoir déjà signé six accords ou contrats avec des producteurs d'électricité et pétroliers pour l'installation de sites pilotes et de démonstration sur les procédés post-combustion et oxy-combustion.
Alstom explique ne pas avoir retenu la troisième voie, dite de pré-combustion, la jugeant 'coûteuse en investissement' et 'très difficile à mettre en oeuvre' pour une production fiable d'électricité.
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