(BFM Bourse) - Aucune décision ne devrait intervenir "à court terme" sur le chantier stratégique de la refonte de la filière nucléaire française, a fait savoir hier David Martinon, porte-parole de la présidence de la république.
L'Elysée semble ainsi temporiser sur ce dossier qui alimente la spéculation depuis l'élection de Nicolas Sarlozy.
La raison? L'Etat a pris connaissance des rapports commandés au cabinet de conseil McKinsey et à la banque HSBC pour réfléchir à l'avenir d'Areva. Et selon Les Echos, leur contenu serait "tellement éloigné des attentes initiales que l'Agence des participations de l'Etat en dément même l'existence".
Le quotidien financier croit savoir que les équipes de McKinsey ont rendu un jugement mitigé pointant un avantage à une fusion entre Areva et Alstom: une plus grande capacité à lever des fonds. Mais aussi un inconvénient: l'absence de synergies directes.
HSBC jugerait pour sa part l'opération difficile à mettre en oeuvre. La banque privilégierait le scénario de la mise en Bourse d'une nouvelle portion du capital d'Areva avant d'envisager toute reconfiguration de la filière.
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