BELFORT (Reuters) - Alstom souhaite que le groupe qui pourrait naître de ses projets de rapprochement avec Areva conserve une unité managériale, déclare Patrick Kron, P-DG du spécialiste des infrastructures d'énergie et de transport.

Il faudrait "conserver une unité managériale à l'ensemble", a-t-il dit à l'occasion d'une visite d'une usine du groupe, à Belfort, qui fabrique des turbines à vapeur et des alternateurs.

Patrick Kron a toutefois souligné qu'un rapprochement avec Areva impliquerait de définir les modalités pour préserver le contrôle de l'Etat sur les activités sensibles du cycle du combustible nucléaire.

Le P-DG d'Alstom a également exclu tout accord actionnarial global avec Siemens en cas de rapprochement avec Areva mais a estimé que le groupe allemand pourrait rester actionnaire minoritaire d'Areva NP (à 34%), la filiale du groupe nucléaire spécialisée dans les turbines.

Benjamin Mallet Patrick Kron, le P-DG d'Alstom. Le groupe spécialisé dans les infrastructures de transport et d'énergie a de nouveau défendu l'idée d'un rapprochement avec le groupe nucléaire français Areva, estimant qu'une telle opération permettrait au nouveau groupe de mener une stratégie nucléaire "plus ambitieuse". /Photo prise le 7 mai 2008/REUTERS/Benoît Tessier

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