(CercleFinance.com) - Siemens et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) ont présenté vendredi une nouvelle offre pour les activités d'Alstom qui les intéressent, avec la volonté de 'réduire la complexité' de leur précédente proposition.

Il se trouve que leur nouvelle offre se traduit également par une amélioration conséquente de la partie 'cash' du dossier, puisque les deux groupes entendent débourser 1,2 milliard d'euros de plus en numéraire, soit un total de 8,2 milliards d'euros en cash.

Avec cette offre, les activités énergétiques d'Alstom sont désormais valorisées à quelque 14,6 milliards d'euros, soit 400 millions de plus qu'en début de semaine.

Dans leur communiqué commun, Siemens et MHI spécifient bien avoir l'intention de maintenir en l'état le périmètre actuel d'Alstom pour ce qui concerne la quasi-totalité des métiers, avec à la clé la création de 1000 emplois par MHI et la signature de 1000 contrats d'apprentissage par Siemens.

MHI explique désormais vouloir prendre une participation de 40% dans les activités de turbines à vapeur, hydroélectriques et de réseaux électriques d'Alstom, sa contribution en numéraire passant ainsi de 3,1 à 3,9 milliards d'euros.

Pour les activités qu'il intéresse, c'est-à-dire essentiellement les turbines à gaz, Siemens a accru de son côté la partie numéraire de son offre de 400 millions d'euros, ce qui porte son montant à 4,3 milliards d'euros.

GE - qui cherche lui aussi à mettre la main sur les activités d'Alstom dans l'énergie - a également reformulé son offre dans la nuit en proposant une 'alliance' avec la France dans les réseaux électriques, le nucléaire et le transport. Le conglomérat américain vise la création d'un millier de postes en trois ans. Le montant de l'offre reste inchangé.

A la Bourse de Paris, l'action Alstom a débuté la séance sur des gains de 0,8% à 27,9 euros vendredi matin.

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