(BFM Bourse) - Reçues le 28 juillet dernier par Christian Estrosi, le ministre de l'Industrie, les organisations syndicales d'Alcatel-Lucent viennent de remporter une bataille. Elles ont en effet été informées officiellement vendredi dernier que la direction générale du groupe avait pris l'engagement formel de ne pas fermer le site de Sophia Antipolis (32 salariés, filiale ALE) contrairement à l'annonce initiale.
« Ce changement de la direction est à mettre à l'actif de la mobilisation des salariés et de nos interventions auprès du ministre », réagit l'intersyndicale.
Celle-ci reste cependant mobilisée, estimant que « cette bonne nouvelle ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt ». Elle souligne « l'ampleur des problèmes restant à traiter » qui « ne doit pas être masquée : 850 suppressions d'emplois en France, externalisations de l'informatique (200 salariés), de projets de R&D (150 salariés), de la paie, des RH, délocalisations permanentes vers la Chine et l'Inde l ».
L'intersyndicale indique qu'elle sera à nouveau reçue mercredi matin à Bercy par le directeur adjoint du cabinet du ministre, Didier Wisselmann, et une conseiller technique du ministre, Carine Kraus.
« Nos messages et revendications restent les mêmes. Allez, Monsieur Estrosi, aidez nous à défendre nos emplois, de l'ouvrier à l'ingénieur ! » conclut le communiqué des organisations syndicales d'Alcatel Lucent.
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