(BFM Bourse) - Robert Vrij, qui a pris la tête des ventes mondiales d’Alcatel-Lucent en janvier, reconnaît dans un entretien aux Echos que l’équipementer télécoms « d[oit] faire mieux en Europe », où « la priorité n’est pas de démonter les stations de base déjà en place : elle reste de déployer la 4G par-dessus les infrastructures existantes (overlay) ».
C’est justement sur ce point que la stratégie d’Alcatel-Lucent diffère de celle de ses concurrents, Huawei, Ericsson et Nokia Siemens. Car, expliquent Les Echos, si Huawei et Ericsson « dépose[nt] les stations 2G et 3G existantes pour mettre [leur] matériel à la place », « a contrario, Alcatel-Lucent, qui n’est pas très réputé pour sa 2G et sa 3G mais qui est bon en 4G, superpose ses équipements 4G ». « Cela a très bien marché pour nous en Amérique latine, où nous n’avions pas d’historique », souligne Robert Vrij. Mais l’Amérique Latine a ceci de particulier que les opérateur y sautent l’étape de la 3G pour passer directement à la 4G.
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