PARIS (Reuters) - Ben Verwaayen, nommé la direction générale d'Alcatel-Lucent, ne touchera pas d'indemnités en cas de départ, tandis que le nouveau président non exécutif, Philippe Camus, percevra une rémunération fixe annuelle à la différence de son prédécesseur Serge Tchuruk.
Cette décision tranche avec les "parachutes dorés" accordés à la direction sortante, au moment où le débat sur les indemnités de départ des patrons de sociétés en difficulté fait rage en France et ailleurs dans le monde.
Le groupe a précisé sur son site internet que Ben Verwaayen percevrait une rémunération fixe annuelle de 1,2 million d'euros, comme celle de Patricia Russo. S'y ajoute un "bonus cible" annuel de 1,8 million d'euros, dont il percevra entre 0% et 200% sur la base de critères de performance annuels.
Il recevra en outre un million d'options au premier trimestre 2009, avec une première attribution de 250.000 en septembre en plus de 250.000 actions gratuites, toutes subordonnées à des critères de performance.
Patricia Russo, dont Alcatel-Lucent a annoncé le départ le 29 juillet avec celui de Serge Tchuruk, empoche un "parachute doré" de six millions d'euros, suscitant la colère des petits actionnaires, furieux de la chute du titre.
Serge Tchuruk avait touché une indemnité de 5,6 millions d'euros lors de la fusion d'Alcatel, qu'il dirigeait, avec l'américain Lucent le 1er décembre 2006. Inaugurant la fonction de président non exécutif du groupe, il ne percevait que les jetons de présence du conseil d'administration, soit environ 100.000 euros.
Outre une rémunération annuelle de 200.000 euros, Philippe Camus, lui, se verra attribuer en septembre 100.000 actions gratuites subordonnées à des critères de performance.
Cyril Altmeyer, édité par Jacques Poznanski
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