(CercleFinance.com) - C'est peu de dire que les opérateurs ne se précipitent pas pour investir dans le contexte de crise économique. Les revenus de Nokia Siemens Networks ont baissé au premier trimestre (-9%) tout comme ceux d'Alcatel Lucent (-6,9%), seul Ericsson est parvenu à enregistrer une hausse de ses ventes de 5% sur la période. ' Le résultat d'exploitation d'Alcatel-Lucent est décevant mais le BFR est meilleur que prévu ' résume un analyste financier à propos du trimestre de l'équipementier de télécommunications.

Certes, le groupe dégage une perte au premier trimestre (-402 M euros) mais le sentiment qui se dégage à l'écoute du Pdg d'Alcatel-Lucent, c'est que la stratégie dévoilée en décembre est en marche, qu'elle n'est pas contrariée par la conjoncture difficile, les objectifs sont maintenus (résultat opérationnel à l'équilibre en 2009 et bénéfice net à partir du second semestre 2010) et le programme de réduction des coûts ne faiblit pas. Qui plus est, la Chine et le LTE (long term evolution) constituent des vecteurs de croissance pour le groupe : ' Nous avons gagné des parts de marché en Chine à la faveur de la transition technologique du 2G vers le 3G, celle-ci recèle un énorme potentiel car le 3G permet d'offrir une multitude de services ' confie le Pdg Ben Verwaayen à Cercle Finance.

Alcatel-Lucent est aussi dopé par le contrat obtenu auprès de Verizon, un opérateur qui a investi 17 milliards de dollars l'an dernier. ' Le contrat de Verizon apporte une dynamique. Etre partenaire d'un opérateur leader nous permet d'avancer deux fois plus vite que le marché ' Philippe Keryer, président de Carrier Products chez Alcatel Lucent.

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