(CercleFinance.com) - Les indices américains ont entamé la semaine de façon très comparable à leurs homologues des places européennes : la consolidation -et c'est la seule petite différence- s'est un peu creusée en fin de séance (alors que le CAC40 et l'Euro-Stoxx50 avaient réduit leurs pertes).
Le Dow Jones et le 'S&P' ont fini aux plus bas du jour, sur des replis respectifs de -0,4% et -0,35%.
Le Nasdaq a toutefois gagné +0,2% et a établi un nouveau record absolu en séance et en clôture : double test des 5.541, puis 5.531 au final.
Faute de statistiques, les opérateurs ont manqué d'inspiration, d'où des volumes réduits et qui risquent de le demeurer jusqu'à mercredi pour cause d'absence d'indicateurs et de rendez-vous de membres de la Fed avec les médias.
Le véritable coup d'envoi des trimestriels (du 'Q4') sera donné vendredi avec la publication des résultats des trois grandes banques américaines.
Le Nasdaq a été soutenu essentiellement par une poignée de valeurs du secteur des biotechs/pharmas suite à une annonce majeure : Incyte a pris +9,4%, Biomarin +4,8%, Vertex +4,1% et Biogen +1,4%.
En effet, Takeda Pharmaceutical, le numéro un de l'industrie pharmaceutique japonaise, a fait une offre de 5,2 milliards de dollars sur Ariad Pharmaceuticals (spécialiste américain des traitements anticancéreux) qui a fait un bond de +72%.
Parmi les 'poids lourds', Apple a pris +0,9%, Facebook +1,2%, Oracle et Micron +1,5%, Applied Materials +2,3%.
Le compartiment pétrolier a pesé sur le S&P500, dans le sillage du 'WTI', en baisse de -2% sur le NYMEX : l'Irak et l'Iran ont annoncé avoir battu leur record de production. Devon et Range Resource ont lâché -4,3%, Marathon et Murphy -2,7%, Anadarko -2,5%, Nal Oilwell -2,1%.
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