DUBLIN (Reuters) -Le bénéfice net de Ryanair a plus que doublé au cours du trimestre d'avril à juin, grâce aux vacances de Pâques et à des tarifs de dernière minute plus avantageux que prévu, a déclaré lundi la plus grande compagnie aérienne à bas prix d'Europe.
La compagnie aérienne irlandaise, la plus importante d'Europe en nombre de passagers, a fait état d'un bénéfice net de 820 millions d'euros pour le premier trimestre, contre 360 millions d'euros pour la même période l'année dernière.
Les analystes tablaient sur 716 millions d'euros, selon un consensus compilé par le groupe.
L'action Ryanair prenait 6,27% à 24,57 euros à 07h44 GMT, proche de son record historique de 24,98 euros atteint le 8 juillet.
"Les tarifs du premier trimestre ont largement bénéficié des vacances de Pâques en avril, de la faiblesse des données de l'année précédente en comparable et d'une tarification de dernière minute légèrement plus élevée que prévu", a déclaré Michael O'Leary, directeur général de Ryanair, dans un communiqué.
Les tarifs moyens ont augmenté de 21% par rapport au même trimestre l'année précédente.
"Nous (...) prévoyons prudemment de récupérer la quasi-totalité de la baisse des tarifs de 7% sur l'ensemble de l'année dernière, ce qui devrait conduire à une croissance raisonnable du bénéfice net pour l'exercice 2026, qui se termine le 31 mars", a déclaré Michael O'Leary.
Ryanair se dit optimiste et aussi "peut-être un peu confiant" dans le fait que les négociateurs américains et européens se mettront d'accord pour exempter les avions commerciaux de tout nouveaux droits de douane, a déclaré lundi le directeur financier Neil Sorahan.
Selon Neil Sorahan, les commentaires faits en juin par le secrétaire américain aux Transports, Sean Duffy, sur l'absence de droits de douane pour les avions commerciaux étaient positifs. Cependant, cette confiance est mise à mal par la récente menace américaine de droits de douane de 30% à l'encontre de l'Union européenne.
Les réservations pour le reste de l'été sont "bonnes sur toute la ligne", a affirmé le groupe qui ne constate pas de tendance à des réservations plus tardives que la normale, comme l'ont signalé certains de ses rivaux.
(Rédigé par Conor Humphries ; version française par Coralie Lamarque, édité par Kate Entringer)
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