(BFM Bourse) - Le spécialiste français des paiements dévisse en Bourse alors que la Belgique a ouvert une enquête sur une filiale belge de la société à la suite d'articles parus cette semaine.
Worldline se retrouve encore sous pression ce vendredi 27 juin, quelques jours après s'être effondré de plus de 38% à la Bourse de Paris. L'action du spécialiste des paiements abandonne encore 7,9% en début d'après-midi, en réaction à l'ouverture d'une enquête sur une filiale en Belgique.
La justice belge a en effet annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête sur la filiale locale du groupe de paiement français Worldline, quelques jours après la publication dans la presse d'articles pointant du doigt ses activités auprès des acteurs à haut risque (HBR) du commerce en ligne.
"Le procureur du Roi de Bruxelles ouvre une enquête du chef de blanchiment d'argent en cause de la société Worldline", annonce un communiqué publié sur le site du ministère public belge, précisant que "l'enquête porte sur l'entité belge du groupe Worldline basée à Bruxelles."
Worldline prend "note"
Worldline a indiqué à Reuters avoir "pris note" de l'ouverture de l'enquête en Belgique et qu'il "coopérer(ait) avec les autorités".
La capitalisation boursière de Worldline avait chuté jusqu'à près de 500 millions d'euros après la publication dans la presse, mercredi, d'une enquête européenne sur ses activités auprès des acteurs à hauts risque (HBR) du commerce en ligne.
L'enquête journalistique "Dirty Payments", coordonnée par le réseau European Investigative Collaborations (EIC) et publiée mercredi par des médias tels que Mediapart en France et Le Soir en Belgique, pointe du doigt le groupe français pour des transactions d'une valeur de plusieurs milliards d'euros jugées douteuses pour le compte de clients "à risque" liés à la pornographie ou aux jeux d'argent.
(Avec Reuters)
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