(Cercle Finance) - Selon les informations du quotidien Le Figaro, un tronçon d'autoroute sur l'A89, entre Lyon et Clermont-Ferrand, qui n'entrera en service qu'en 2011, complique actuellement la privatisation des Autoroutes du Sud de la France (ASF).
Pour mémoire, l'acquisition doit s'effectuer en numéraire au prix de 50 euros par action, soit une valeur de 8,9 milliards d'euros pour les 77% du capital restant à acquérir, compte tenu des 23% déjà détenus par Vinci. Ce prix sera porté à 51 euros par action une fois l'intégration en cours de la section Lyon Balbigny de l'autoroute A 89 dans l'assiette de la concession d'ASF confirmée (soit une valeur de 9,1 milliards d'euros pour les 77% du capital restant à acquérir).
Le Figaro explique qu'il faut pour cela qu'un avenant autorise l'attribution de cette section à ASF. Cette question, qui représente 200 mlsE pour l'Etat comme pour Vinci, devrait être tranchée par le Conseil d'Etat en ce début d'année. Or, une loi de 1993 interdit qu'une concession soit attribuée par un simple avenant. Pour rémédier à ce problème, le gouvernement n'aurait par conséquent d'autre solution que de légiférer. Selon le Figaro, le projet de loi approuvant un avenant au contrat d'ASF pourrait être examiné par l'Assemblée nationale puis par le Sénat vers le 7 février.
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