(Cercle Finance) - Ubisoft (+1,1% à 41,2 euros) était l'une des rares valeurs parisiennes à figurer dans le vert mercredi matin, après avoir annoncé hier la cession de sa part de 18,89% dans le concepteur de jeux pour téléphones portables Gameloft, sur la base d'un prix de 6,08 euros l'action.

La participation d'Ubisoft a été cédée à Calyon, la banque d'investissement du Crédit Agricole, avec laquelle le groupe a également conclu un contrat d''equity swap' prévoyant la cession sur 24 mois de ces titres sur le marché.

'La structure de cet accord va permettre au groupe d'éventuellement profiter du succès de Gameloft dans les deux ans à venir', explique un analyste parisien.

Au bilan d'Ubisoft, la valeur de la participation dans Gameloft était évaluée à 34 millions d'euros au 31 mars 2007, soit un cours moyen de 2,54 euros par action.

Selon les professionnels, la sortie du capital de Gameloft va également permettre à Ubisoft de se constituer une réserve de cash en vue de la possible acquisition d'un studio.

Ce matin, le titre Gameloft parvenait à limiter ses pertes (-1,6% à 6,05 euros) malgré l'annonce du désengagement d'Ubisoft.

'Le risque d'overhang (afflux de titres sur le marché) est limité puisque Calyon dispose de deux ans pour les vendre', indique un spécialiste, qui ne s'attend pas à ce que la banque d'affaires les cède de manière 'agressive'.

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