(Cercle Finance) - Déjà actionnaire d'Areva, le groupe pétrolier Total pourrait chercher à se développer dans le nucléaire, au moment où les prix du pétrole avoisinent les 90 dollars le baril et que nombre de pays consommateurs cherchent de sources d'énergie alternatives.

Mais pour Christophe de Margerie, Directeur général de Total, cette mutation ne va pas s'opérer dans l'immédiat et nécessitera un long travail de préparation.

' Dans vingt ans, je ne vois pas comment nous pourrions être absents du charbon propre et du nucléaire. Mais tout ceci nécessite une longue préparation, impose une réflexion sur les partenariats, les coopérations qui pourraient voir le jour. Ce n'est donc pas pour demain ' déclare le patron du groupe français dans le journal Les Echos.

Christophe de Margerie ne pense pas que cette diversification dans le nucléaire passera par un renforcement dans le capital d'Areva. Il penche plutôt pour des partenariats, au delà d'Areva avec de grands groupes français comme EDF, GDF et Suez qui ont un savoir faire reconnu...

Interrogé par ailleurs sur d'éventuels mouvements de concentration dans le secteur pétrolier, le patron de Total a déclaré : ' nous avons un potentiel qui nous permet de continuer à croître sans grande acquisition '.

Le titre Total recule de 1% à 55,4 euros à la Bourse de Paris.

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