(BFM Bourse) - A chaque nouvelle poussée de fièvre du baril, c'est le même refrain. Certaines personnalités politiques montent au créneau pour fustiger les profits monstrueux que les compagnies pétrolières dégagent sur le dos des automobilistes.
Profitant d'un nouvel accès de faiblesse du dollar, le baril de brut a bondi de plus de 10 dollars vendredi, établissant un nouveau record historique en séance à 139.12 dollars.
Sans surprise, Total se retrouve donc une nouvelle fois dans le collimateur des défenseurs de la redistribution des profits. « Total, ce n'est pas possible qu'ils se goinfrent et qu'ils gagnent à ce point de l'argent sur une crise terrible », a ainsi déclaré Bertrand Delanoë, invité hier soir sur Grand Jury RTL « Le Figaro » - LCI.
« Je trouverais tout à fait normal qu'une partie des profits reviennent aux Français, sous forme d'une baisse des prix à la pompe, plutôt qu'ils aillent dans la poche des actionnaires », renchérit Jérôme Cahuzac, député socialiste, membre de la commission des Finances, dans Le Parisien. Un point de vue que conteste Dominique Paret, porte-parole de l'Union française des industries pétrolières, qui rappelle que « les compagnies pétrolières consacrent l'essentiel de leurs bénéfices à augmenter la recherche et le développement de leur production ». En effet, sur un bénéfice de 12.2 milliards d'euros réalisé en 2007, Total a dépensé 11.722 milliards d'euros en investissements bruts.
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