PARIS (Reuters) - TF1 ne souhaite pas fusionner sa chaîne d'information en continu LCI avec sa concurrente i-Télé malgré ses déboires financiers, déclare le P-DG du groupe Nonce Paolini dans les colonnes du Figaro daté de jeudi.

"Il n'est pas question (...) de la fusionner avec i-Télé", a-t-il indiqué, ajoutant que LCI ne serait pas non plus "fondue" avec TF1.

LCI a perdu selon le P-DG une dizaine de millions d'euros en 2008 en raison de la chute des marchés publicitaires.

Ce dernier a aussi écarté une vente ou une augmentation de sa participation dans le journal gratuit Metro.

"Aujourd'hui, ce n'est pas le moment de vendre ni de monter au capital. C'est le moment de faire jouer les synergies avec TF1", estime-t-il.

Le P-DG du groupe contrôlé par Bouygues s'est par ailleurs déclaré surpris par la polémique déclenchée par le recrutement comme directeur général de TF1 d'Axel Duroux, ancien président du directoire de RTL et membre du conseil de surveillance de M6.

"Je suis surpris de ces réactions, je n'avais pas idée de ce que cela déclencherait chez M6", a-t-il indiqué.

M6 s'apprêterait à contester en justice pour concurrence déloyale cette nomination selon des informations rapportées par le journal Les Echos la semaine dernière.

Le P-DG a aussi tiré un bilan négatif de l'arrêt de la publicité sur les chaînes de France Télévision.

"Nous vivons dans un marché de dupes", a-t-il dénoncé, se plaignant d'avoir dû payer des taxes supplémentaires pour des recettes publicitaires en baisse.

Au premier trimestre le chiffre d'affaire publicitaire du groupe a reculé de 15% en volume et de 12% en tarifs.

Nonce Paolini a indiqué que le groupe tablait sur 100 millions d'économie entre 2008 et 2009 pour faire face.

Julien Ponthus, édité par Danielle Rouquié

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