(BFM Bourse) - PSA Peugeot Citroën "dément catégoriquement" les déclarations faites vendredi par une délégation de militants de Lutte Ouvrière de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, qui soutient, statistiques à l'appui, que le constructeur ne respecte pas ses engagements pris dans le cadre du reclassement des 3 000 salariés concernés.
Les chiffres sont remontés jusqu'au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui ne peut que constater que "le compte n’y est pas sur Aulnay".
L'organisation communiste estime que 400 salariés, dont la majorité ont plus de 50 ans, n'ont toujours pas trouvé de solution. Faute de reclassement, "ils recevront leur lettre de licenciement début avril", a-t-elle ajouté.
De son côté, le groupe automobile a rappelé que "le bilan définitif de ce plan ne pourra être établi qu'au terme de la période de reclassement qui s'achèvera à l'été 2014. A ce jour, 240 personnes n'ont pas encore identifié de solution", a rectifié la société.
"Conformément à l'accord signé par les organisations syndicales, il leur sera proposé une offre de reclassement interne au Groupe. Aucun licenciement n'est prévu", a ajouté PSA dans un communiqué.
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